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1487 : Granville, en tant que ville constituée et organisée, est d’origine assez récente, - de la première moitié du XVe siècle – et ce serait Charles VIII, profitant de son passage au Mont-Saint-Michel en 1487, qui, voulant visiter sa nouvelle ville, lui aurait octroyé ses premières armes. Ces armoiries étaient : " D’azur à un dextrochère (bras) d’or, mouvant d’une nuée de même, lequel tient une épée d’argent montée d’or et placée entre trois étoiles du même ". Dans le langage héraldique, ces emblèmes symbolisaient : la vigilance dans le patriotisme, s’exerçant au sein des ténèbres (allusion sans doute à la reprise de Granville, alors aux mains des Anglais, pendant la nuit du 8 novembre 1442, par Louis d’Estouteville et ses compagnons).
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1697 : Au Grand Siècle, des susceptibilités ou des rivalités jalouses ayant sans doute trouvé les prétentions sidérales de notre blason, trop élevées, les Commissaires de l’Armorial Général de Caen remplacèrent, en 1697, nos étoiles par un soleil. Ce changement fut défavorable à la Ville en ce qu’il représente un affaiblissement dans l’honneur attaché à ses armoiries, " car des étoiles sont plus élevées " et que " devenant l’emblème de la surveillance pendant la nuit, elles peignent le mérite de celui qui consacre son repos et ses veilles au bien de l’Etat et à la sûreté publique ". |
1793 : Sous la Révolution, nos armoiries se parèrent d’émaux plus au goût du jour, à moins que ce ne soit pour rappeler le sacrifice consenti par les habitants de la rue des juifs au soir du 15 novembre 1793.
" De gueules (rouge) à un bras tendu d’argent sortant d’une nuée d’azur, tenant une épée d’argent à la garde d’or posée en pal. " (plus de soleil, ni d’étoile).
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1811 : Sous le 1er Empire, retour partiel à nos armoiries d’origine :
" D’azur à la face nuagée d’argent, accompagné de trois étoiles d’or, deux en chef et une en pointe, chargée d’un dextrochère armé, de sable, mouvant du flanc senestre de l’écu et tenant une épée haute d’or franc ", " quartier et signes extérieurs des villes de second ordre. " (lettres patentes impériales du 12 novembre 1811).
Sous la Restauration : par ordonnance du 12 octobre 1816, scellée du grand sceau de cire verte (conservée à la Bibliothèque municipale) Sa Majesté Louis XVIII, sur demande du Maire, M. Jonville-Méquin, autorise la Ville à reprendre, non point ses anciennes armes concédées au XVe siècle, mais celles insérées à l’Armorial de Caen à la fin du XVIIe siècle. La Ville eut bien désiré être rétablie dans la possession de ses premières armes, mais pour cela, il lui eut fallu payer des droits de sceau élevés.
Extraits du Bulletin Officiel Municipal - printemps 1963, numéro 3.
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Le Logo de la Ville, l’Hippocampe … en images
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ARMOIRIES n.f.pl. – 1304 sing. : ancien français "armorie" de "arme". Ensemble des emblèmes symboliques qui distingue une famille noble ou une collectivité.
LOGOTYPE n.m. – 1970 logo – élément du grec LOGOS " (paroles, discours). Symbole formé d’un ensemble de signes graphiques constituant une marque pour une ville, une institution ou une entreprise.
Le logo est un outil de promotion destiné à faire connaître la ville et ses activités. Carte de visite et non carte d’identité, le logotype est un signe visuel simple, facilement identifié, longtemps mémorisé.
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* L’Hippocampe, une histoire ancienne |
Mythe très ancien – on le retrouve dans toute la mythologie ancienne – l’hippocampe est un élément culturel et de protection (talisman, porte-bonheur, etc.). Représenté dans l’art grec dès l’époque mycénienne, il apparaît notamment dans les cortèges des divinités marines : neptune et Amphitrite, Thétis et les Néréïdes, l’enlèvement d’Europe etc.
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* Une Histoire bien Granvillaise |
Il y a 25 ans, le syndicat d’initiative avait déjà adopté l’étonnant et pacifique animal. Une granvillaise se souvient : " Dans les années 60, l’hippocampe sur la flamme d’oblitération de Granville avait pour fond une coquille Saint-Jacques. Dans les années 70-80, sa forme s’est modifiée et il précédait une étoile de mer. " (in Ouest-France, 6 nov. 98).
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Confié à une agence de communication caennaise, le retour de l’hippocampe a réuni un groupe de travail composé d’élus, de personnels municipaux, d’intervenants extérieurs et de jeunes. Travail exigeant, car remis mille fois sur le métier, nous vous livrons les croquis, les ébauches et les maquettes qui nous ont conduit au choix définitif.
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* Et pour la petite histoire… |
Situé au bord de la mer, Granville ne manque pas de symboles pour la représenter (mer, vagues, coquillages, etc.). Mais parce qu’elle ne veut pas être une ville côtière comme les autres, Granville a voulu se démarquer.
| Logo de la Ville de Granville |
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